Le Grenier de Super Daddy

 

L' A l p h a b e t  d e s  P l a n è t e s

Choisissez la planète où vous voulez atterrir, alunir ou vous aplatir !

Les planètes marquées d'une *, ont déjà au moins un satellite.

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Soleil

CATH

 

Planète Y ; lune Ayayail

Cette lune a un sol très pointu, ou, plutôt, parsemé d'aiguilles très pointues, ce qui, d'un point de vue, évite les chutes en cas de verglas, mais d'un autre, la rend très délicate à parcourir pour les habitants qui ont coutume de marcher pied nus !

Les pauvres Ayayayistes (ou Ayayayents, les deux appellations sont admises), pour le moindre déplacement (par exemple aller chercher les croissants du matin), sont obligés de téléphoner à leur médecin pour qu'il leur envoie un courriel leur ordonnant de louer un tapis volant, qu'ils doivent présenter à leur caisse d'assurance maladie, qui leur répondra son accord par courrier recommandé, avant de tenter la moindre tentative de location du dit tapis. Toutes ces démarches administratives demandent un délai assez long, ce qui fait que l'on doit prévoir, au moins un mois à l'avance que l'on va faire la bamboula la veille au soir, de façon à calmer Madame, en lui apportant des croissants chauds à son réveil. 

De plus, le lendemain des jours de match de foot-ball, la demande de tapis volants et trop forte, et les fêtards de la veille sont obligés au co-voiturage car les tapis volants à quatre places assises sont surtaxés lourdement s'ils se déplacent avec un chargement trop léger. Le même jour, d'ailleurs, les embouteillages sont tels dans le ciel d'Ayayail, que les croissants sont depuis longtemps refroidis, quand, par chance, il en reste encore chez le pâtissier.

Ceci fait que, à l'arrivée au domicile conjugal, nos joyeux fêtards, ne pouvant présenter le moindre croissant chaud à leur tendre épouse, sont accueillis à coup de rouleau à pâtisserie... Une raison d plus pour dire "Ayayail" !!!

Cloddy

Moi, en guise de croissant chaud, et en ma seule présence, je me suis courageusement décongelé un  croissant industriel dégueulasse (comme tous les matins d'ailleurs, fête ou pas fête, c'est la routine !). Donc, je n'ai eu de reproche à faire à quiconque (Dieu m'en garde) et j'ai conservé mon beau moral de margarine un peu rance, et mon rouleau à pâtisserie ne me sert que dans de très  rares occasions, où, armée d'un courage surhumain, je confectionne une tarte-maison ou une quiche bien de chez nous. Joyeuses Pâques à tous. CLOCLO

Bon appétit à toi ! J'adore les tartes, je garde la nostalgie des immenses tartes aux queshes ou au mirabelles qu'on faisait à Strasbourg, lors de la visite à ma famille, en 1948... Donc, n'hésite pas à ressortir ton rouleau à pâtisserie pour les fêtes ! Cloddy

Pour la tarte aux mirabelles, c'est râpé, je n'en ai eu aucune l'année dernière. Mais cette année peut-être, si tu as la patience d'attendre ! CLOCLO

Bonjour à tous, en réponses à Daddy et CLOCLO, je vous envoie un p'tit texte sur les tartes aux myrtilles...

C'était un chaud soir d'été, sur une fête d'école qui prenait fin. Les stades étaient vides, de rares personnes finissaient leurs tickets achetés dans la matinée en buvant un petit verre de bière ou de vin rouge. Pour les enfants, il restait encore de rares gâteaux, essentiellement des tartes. J'avais pas envie de boire, et parti donc me payer une gâterie : quelle gâterie!! Je n'étais pas encore arrivé au bout du stade, que je vis un morceau de tarte couvert de fruits rouges. Le morceau était minuscule, avait l'air un peu défoncé et dégageait une odeur sucrée pleine de saveur! Je montrai le morceau à la vendeuse. Elle me regarda de travers, demanda si j'étais certaine de mon choix. Je hocha de la tête, reçu émerveillée le morceau de tarte sur la paume de la main et paya. Je fis quelques pas, m'installa sur un banc, regarda quelques secondes le morceau sous toutes ses coutures puis mordit dedans à pleines dents : le jus coula doucement sur le coin de ma lèvre, la pâte croustillante céda. J'eu soudain l'impression de revenir à mon enfance : cette tarte aux myrtilles! Quel bonheur! Avant même d'avoir fini la première bouchée, je me jeta de nouveau sur la tarte et en mordit une énorme bouché. Je crachota un peu, maladroite puis avala le tout d'un coup. Encore une bouchée, qui me fit chaviré, puis une quatrième, une cinquième. Je déglutis avec délice, regarda mes mains : elles étaient vide. Je fis une grimace, le plaisir était déjà fini : je devais retourner ranger mon stades...  Stern
Merci, quel délice ! Tout ça en partant de la petite lune Ayayail, satellite de Ysolde ! Cloddy

Stern, tu me mets l'eau à la bouche !  Les myrtilles, appelée "brimbelles" chez nous, c'est toute mon enfance ! On les cueillait à pleins "pots de camp", à la fin de la journée, on avait un peu mal aux reins, surtout les aînés, mais quelle récompense de déguster ce petit coin de paradis mauve, juteux et goûteux à souhait. Merci pour cette belle évocation. CLOCLO